Maxime présente un podcast dont la thématique du jour est les réseaux sociaux. Il écoute aujourd’hui les témoignages de Lilou, Ben et Clémence sur leur évolution en tant que personnalités de l’influence depuis 2023 :

Bonjour à toutes et à tous, merci d’être présent·es ce soir ! Je m’appelle Maxime et je suis là pour vous écouter, entendre vos témoignages.
Voici la question que j’aimerai vous poser :  

Nous sommes aujourd’hui en 2030, qu’est-ce qui vous a le plus marqué dans l’évolution des réseaux sociaux ces dix dernières années ?

Bonjour !
Je m’appelle Lilou, merci beaucoup de me donner l’opportunité de pouvoir parler de cette période de transition.
Je crois que ce qui m’a le plus marquée, c’est la période entre 2023 et 2025. Pour ma part, en tant qu’influenceuse, j’ai très mal vécu ces deux années de ma vie, entre la sexualisation des corps, la course à la photo parfaite, la création d’une image idéale, prendre l’avion pour enrichir mon contenu sur Instagram… Au final je pense que j’ai, ou que nous avons vécu un burnout commun.

Moi c’est Ben !
À partir de ce moment-là, en 2025, on s’est rendu compte que nous devions faire quelque chose. Personnellement, je n’arrivais plus à participer à la promotion d’un mode de vie et d’une façon d’être que je ne partageais plus. Et puis les évènements qu’il y a eu entre 2023 et 2025 sur les réseaux, ça nous a forcé un peu à bouger !  On s’est rassemblé avec un petit groupe du monde de l’influence et on a organisé une conférence pour remettre en question notre manière de travailler.
On en est sorti avec la création d’une charte éthique avec entre autres l’idée de communiquer de manière plus responsable et de montrer notre vrai visage, d’être plus authentiques en fait !

J’ai travaillé sur cette charte, je m’appelle Clémence !
La signature de cette charte est arrivée en 2027, et c’était difficile parce qu’on devait modifier notre style de publication, donc le début a été très dur. J’ai d’abord dû définir un nouvel identifiant. Je suis passée de EnjoyClémence à GreenClemClem.
Ensuite, il a fallu chercher de nouveaux sponsors éthiques autour de l’environnement et du social et ne plus se faire avoir par les fausses annonces. Maintenant, je partage beaucoup de publications de moi au naturel, fini les routine de maquillage, fini les soins de beauté.
Je partage mes jambes mal épilées à la plage, mes cernes et mes boutons mais surtout j’encourage les initiatives écologiques qui amèneront une nouvelle sorte de consommation et je me sens beaucoup plus heureuse comme ça !